En 2017, plusieurs éco-organismes français ont annoncé leur fusion, avec pour objectifs l’amélioration du recyclage et la maîtrise des coûts, pour mieux répondre aux objectifs de recyclage fixés par les pouvoirs publics.
Objectif 1 - Améliorer les taux de recyclage en France
Deux annonces successives de fusion ont récemment bousculé l’univers des éco-organismes français. Le pays en compte pas moins d’une vingtaine, tous investis de la même mission : assurer la gestion de la fin de vie des équipements mis sur le marché par les filières soumises à la Responsabilité élargie des producteurs (REP), telles que les filières papiers, emballages, déchets électroniques, mobilier, etc.
Ces annonces interviennent dans un contexte où les objectifs de collecte et de recyclage sont de plus en plus ambitieux. Pour les déchets électroniques, par exemple, l’objectif de collecte passera de 45 % aujourd’hui à 65 % en 2020. De même, alors que 68 % des emballages et 55 % du papier sont aujourd’hui recyclés, il faudra atteindre respectivement des taux de 75 % et 65 % de recyclage à horizon 2020.
Objectif 2 - Optimiser les ressources disponibles
Cette tendance à la concentration vise à démultiplier les moyens et optimiser les coûts. Par exemple ils devront aborder ensemble la rénovation d’installations vieillissantes, l’extension de la collecte à d’autres déchets, l’amélioration du tri et la simplification des démarches pour les entreprises. Des économies pourront ainsi être réalisées sur la logistique et le transport des déchets. Dernier avantage avancé par les éco-organismes eux-mêmes : la fusion représenterait un atout pour les collectivités et les industriels, qui n’auraient plus qu’un seul interlocuteur pour les filières concernées.