En juin 2017, le Parlement européen faisait du réemploi et de la réparation des objets du quotidien l’un de ses enjeux majeurs, pour l’environnement, pour la protection des consommateurs et pour la création d’emplois. Et quand ces derniers sont en plus non-délocalisables, il y a de quoi se réjouir !
Réemploi = emplois. C’est en tout cas la conclusion du rapport de Pascal Durand, eurodéputé EELV, présenté et adopté en juillet dernier au Parlement européen. Le texte, intitulé « Une durée de vie plus longue des produits : avantages pour les consommateurs et les entreprises », fait du réemploi des objets du quotidien un important vivier d’emplois non-délocalisables en Europe.
Un potentiel de 200 000 emplois non-délocalisables
« Dans le secteur de la réutilisation et de la réparation, le potentiel de création d’emplois est estimé à 296 emplois pour l’équivalent de 10 000 tonnes de biens usés. Sachant qu’un tiers des biens collectés dans les centres de recyclage des déchets pourrait être réutilisable, c’est plus de 200 000 emplois locaux qui pourraient être créés si seulement 1 % des déchets municipaux en Europe était préparé pour la réutilisation ou le réemploi », indique le rapport. Des chiffres évocateurs qui montrent, une fois de plus, le formidable potentiel de valeur et d’emploi que représente le secteur de la réparation et du réemploi, dans lequel le nombre de salariés recule à l’heure actuelle. Adopté sans difficulté par les eurodéputés, le rapport témoigne de l’intérêt porté à ce sujet par les plus hautes instances européennes.
Obsolescence programmée, droits des consommateurs et impacts environnementaux
Pour atteindre les chiffres annoncés dans le rapport, un changement culturel – et juridique – reste à opérer : celui de la préparation des déchets en vue de leur réemploi, et de la lutte contre l’obsolescence programmée, expression qui recouvre diverses formes, pas toujours aisées à distinguer, de limitations organisées de la durée de vie des produits, notamment électroniques. Des objectifs qui rejoignent les intérêts des consommateurs européens, dont 77 % préfèreraient disposer de biens réparables, et dont 90 % souhaiteraient disposer d’une information claire sur la durée de vie utile des biens qu’ils achètent (source : Eurobaromètre). Sans oublier les impacts positifs du réemploi sur l’environnement. A titre d’illustration, le rapport de Pascal Durand précise que si les entreprises européennes optaient pour le réemploi de leurs ordinateurs, ce sont « près de 6 millions de tonnes de gaz à effet de serre et 44 millions de m 3 d’eau, sans compter les matières premières », qui seraient économisés.
Pendant ce temps-là, chez ELISE…
Le réemploi, ça se passe aussi chez ELISE ! En partenariat avec l’éco-organisme Ecologic, spécialisé dans la collecte, la dépollution et la valorisation des Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), des solutions de réemploi de ces déchets spécifiques sont proposées aux clients professionnels d’ELISE. Le tout dans le strict respect de la confidentialité, certains de ces équipements (ordinateurs, tablettes, etc.) étant susceptibles de contenir des données sensibles.
Recycler vos DEEE, c’est possible !
Comme le réemploi ou la réparation des DEEE n’est pas toujours possible, ELISE propose à ses clients un service de recyclage de ces déchets spécifiques. Sensibilisation des salariés, organisation de la collecte, démantèlement et fabrication de nouveaux produits, ELISE s’occupe de tout ! Pour plus d’infos sur le sujet, voir notre précédent article consacré au recyclage des DEEE chez ELISE.